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Notre charmante commune possède 4 lavoirs.
Les lavoirs racontent la vie de nos villages.
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Origine des lavoirs
Les lavoirs fleurissent dans les villages au XIXème siècle, avec le début de l'hygiénisme. Jusque-là, la lessive dans les campagnes se faisait sur une pierre inclinée ou sur une planche, sans abri. Les femmes pouvaient faire des kilomètres pour arriver au point d'eau réservé à la lessive. Mais le risque d'épidémie dû essentiellement aux bêtes qui s'abreuvent à la rivière, les premières pollutions industrielles, amènent à une réflexion sur la nécessaire qualité de l'eau et sa maîtrise.
En 1851, une loi impose à chaque commune de construire un lavoir couvert où l'eau pouvai s'écouler. Parfois il fallut seulement améliorer et couvrir un bassin existant.
Elle impose deux autres paramètres :
- les lavoirs seront construits près des habitations et la présence d'une rivière ou d'une source, à débit suffisant pour alimenter le bassin en eau claire est impérative.
- Enfin l'Etat demandait que ces bâtiments publics soient construits dans les règles de l'art.
Pour inciter les communes, il est précisé que la construction d'un lavoir sera subventionnée à hauteur de 30 % par des fonds publics.
Les communes vont rivaliser dans la construction des bâtiments et les plus riches vont s'offrir bien sûr, les plus beaux lavoirs !
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Au lavoir, les lavandières effectuent un travail des plus pénibles :
- elles plongent le linge dans l'eau,
- le lavent avec une grosse brosse de chiendent et peu de savon, car il faut l'économiser,
- le battent au battoir, l'essorent (elles doivent être plusieurs pour essorer les grandes pièces !),
- le tordent et enfin le font sécher sur des fils ou sur l'herbe ! (parfois la nuit, dit-on, lorsqu'il y a pleine Lune pour le faire blanchir !).
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Le lavoir, un lieu de travail !
Pas seulement, c'est aussi un lieu de rencontre et d'échanges !
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Voici le premier,
situé rue de La Bonnieure :
Derrière les ateliers municipaux, rue de la Bonnieure, le long d'un bras de La Bonnieure. Ce lavoir est couvert d'une toiture à un seul pan, avec des tuiles plates qui est soutenue d'un côté par un mur de briques cimentées et en façade par quatre piliers en béton. Son sol incliné est en partie recouvert de terre.
C'est le lavoir que l'on découvre au début du circuit pédestre du Mémorial.
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Voici le second,
situé rue du Moulin:
Tout au fond de la rue, ce lavoir est en bon état. Il est couvert d'une toiture à quatre pans, en tuiles rondes, soutenue par quatre piliers en béton. Le bassin rectangulaire, bordé de quatre margelles inclinées et cimentées, est alimenté par une source.
L'eau coule abondamment et rejoint La Bonnieure qui passe tout prêt.
Une allée cimentée entoure le bassin.
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Voici le troisième,
situé à La Folie :
À la sortie de Chasseneuil direction Limoges, par la route de la Gare, on apperçoit le lavoir sur la droite, en contrebas du pont. Le bassin est rectangulaire avec deux margelles inclinées et rainurées. Il est alimenté lui aussi par une source. Il est couvert d'une toiture à deux pans, tuiles plates. Trois murs en briques cimentées l'entourent. L'eau très abondante, s'écoule dans un deuxième bassin aux bords droits, en béton. Le trop plein rejoint La Bonnieure tout près via le ruisseau.
Présence d'une pompe côté route.
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Voici le dernier,
situé à La Fuie :
À la sortie de Chasseneuil direction la route de Montemboeuf. Après être sorti de La Fuie, juste après le pont, prendre la petite route sur votre gauche. Ce lavoir est également en bon état.
Il est couvert de tuiles rondes avec une charpente
ancienne à deux pans, reposant sur des plots de béton.
Il est alimenté par un petit ruisseau passant juste à côté.
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