Chasseneuil est la plus vaste et la plus importante commune du canton de Saint-Claud.
Chasseneuil sur
Bonnieure est une ville très vivante, en
milieu rural, qui offre à ses habitants et au bassin qui l'environne tous les
services et commerces ainsi que des infrastructures scolaires et sportives d'un
très bon niveau.
Postée aux portes du Périgord, du Limousin
et de l'Angoumois, CHASSENEUIL sur BONNIEURE offre une activité
commerciale et artisanale dense ainsi qu'un marché de produits locaux
le mercredi et le samedi ainsi qu'une foire réputée les 22 de chaques
mois.
Très bien située sur 2 grands axes de communication,
la RN141 et la D951, elle offre des possibilités d'extension industrielle.
Traversée par la Bonnieure du nord-est au sud-ouest, elle est aussi arrosée par deux affluents : le Rivaillon et le Guidou.
Des
services de qualité tel une Maison de Retraite, une caserne de Pompiers,
une Poste, une Trésorerie, une Gendarmerie, une antenne ASSEDIC,
etc.
Un cadre de vie excellent : Sport-Loisirs-Tourisme,
Maison des Associations (53), Bibliothèque municipale, Centre de
Loisirs, 2 Gymnases, 2 Stades, 5 Courts de Tennis (dont 1 éclairé
et 2 couverts), Piscine couverte (été-hiver), Camping ombragé en
bordure de la Bonnieure, etc.
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~ ~ De la légende à l'histoire ~ ~
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On sait que la ville s'appelait autrefois " Cassinogilum
",
et certains étymologistes ont prétendu qu'il s'agissait de «
l'habitation de Cassinus ». Leur théorie s'appuyait
sur le fait que le mot "gil" désignait une
petite habitation en celtique. Il est cependant raisonnable
de voir en Chasseneuil une corruption de Cassanoialum
ou « Champ dans la Chênaie » du gaulois
cassano : chêne, ïalos : clairière, champ défriché. La
ville est donc née sur un espace de forêts, défriché pour le
transformer en terres cultivables. A l'époque, les seigneurs
n'hésitaient pas, en cas de surpeuplement, à envoyer des groupes
de serfs dans les forêts pour y fonder de petites colonies.
On nommait souvent ïalo ces villages de défricheurs.
Une fée venue du Limousin
serait un jour arrivée sur le haut de la colline. Découvrant une
région beaucoup plus lumineuse elle s'écrie : c'est ici CHASSANUÉE,
et sous l'effet de la surprise elle laisse échapper les 5 cailloux
qu'elle transportait. Ce furent les 5 pierres situées sur la route
de Saint-Mary.
Au œur de la ville, son
église, qui date de l'époque du Roman Secondaire, des XIe et XIIe
siècles (nef et base du clocher), présente un intérêt certain en raison
de ses proportions et de sa sobriété de son ornementation. Remaniée au
XIIe et XVe, elle est dédiée à Saint Saturnin, le premier évêque de
Toulouse.
L'église
fut pendant longtemps entourée d'un cimetière. Des sarcophages datant
des IVe et Ve siècles ont d'ailleurs été mis à jour dernièrement.
Des
sites verdoyants invitent au repos et à la promenade dans le calme au
bord des ruisseaux qui tantôt cascadent sur les roches, tantôt
serpentent entre les souches des peupliers ou les vallons des prairies.
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~ ~ Généralités historiques ~ ~
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Site romain.
Limite de la langue d'oc et de langue d'oil. Révolte de la gabelle au 16ème. Dévastation des guerres de Religion. Insurrection paysanne contre les collecteurs des tailles de 1715 à 1725. Centre de la Résistance, massacre en 1944.
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Chasseneuil possédait un blason : celui de la famille Devezeau, de la branche du Treuil.
Cette famille fut
seigneur du château de l'Aage de Chasseneuil, à partir
du 18 avril 1591, par un échange de seigneurie avec Paul de Nourrigier. La lignée
se terminera par Geneviève de Devezeau, (fille de Pierre Hubert
de Devezeau, marquis de Chasseneuil), qui épousera à l'âge
de 16 ans, le 10 mai 1768, Annet de la Romagère de Roussecy. Ce dernier, par
ce mariage devint le nouveau marquis de Chasseneuil.
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Le 22 mars 1944, c'est une division
allemande, 2.000 hommes en armes (Allemands et Français de la SIPO
ainsi que des gardes mobiles), qui encercle la ville de Chasseneuil au
petit matin. C'est également jour de foire, mais les habitants ont reçu
l'ordre de ne pas quitter leur domicile, sous peine de représailles. Les
allemands fouillent les maisons car ils soupçonnent que des maquisards
s'y cachent. Aucun résistant ni aucune arme ne seront trouvés. 127
personnes seront quand même arrêtées, dont Guy Pascaud, un des
fondateurs du maquis Bir'Hackeim. Elles seront torturées, fusillées ou
déportées. D'autres seront libérés le 15 avril... Ce 22 mars 1944, M. Blanc sera tué dans son jardin, M. Roche blessé est amputé d'un bras.
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